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une paſſion violente ; je ne vous cachais plus celle que j’avais pour vous, & dans le temps que je vous la laiſſais voir tout entière, j’appris que vous me trompiez, que vous en aimiez une autre, & que, ſelon toutes les apparences, vous me ſacrifiez à cette nouvelle maîtreſſe. Je le ſus le jour de la courſe de bague ; c’eſt ce qui fit que je n’y allais point. Je feignis d’eſtre malade pour cacher le déſordre de mon eſprit ; mais je