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heureux pour qu’elle approuvaſt la pensée qu’il avoit pour elle : Il ne la voyoit que chez les Reines, ou aux aſſemblées ; il eſtoit difficile d’avoir une converſation particuliere. Il en trouva pourtant les moyens, & il luy parla de ſon deſſein & de ſa paſſion avec tout le reſpect imaginable : il la preſſa de luy faire connoître quels eſtoient les ſentimens qu’elle avoit pour luy, & il luy dit que ceux qu’il avoit pour elle, eſtoient