Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/80

Cette page a été validée par deux contributeurs.

eſprit le mettoient au deſſus de ſa naiſſance. Il eſtoit receu & bien traité de tout ce qu’il y avoit de grands Seigneurs à la Cour, & la faveur de la Maiſon de Montmorency l’avoit particulierement attaché à Monſieur d’Anville ; il eſtoit bienfait de ſa perſonne, adroit à toutes ſortes d’exercices ; il chantoit agréablement, il faiſoit des Vers, & avoit un eſprit galant & paſſionné qui plût ſi fort à Monſieur d’Anville, qu’il le fit confi-