Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

civilité luy devoit donner pour un homme tel qu’il paroiſſoit. Monſieur de Cleves la regardoit avec admiration, & il ne pouvoit comprendre qui étoit cette belle perſonne qu’il ne connoiſſoit point. Il voyoit bien par ſon air & par tout ce qui eſtoit à ſa ſuite, qu’elle devoit eſtre d’une grande qualité. Sa jeuneſſe luy faiſoit croire que c’eſtoit une fille, mais ne luy voyant point de mere, & l’Italien qui ne la connoiſſoit point, l’appel-