Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ſa maiſon paroiſſoit plûtoſt celle d’un grand Seigneur, que d’un Marchand. Comme elle y eſtoit, le Prince de Cleves y arriva. Il fut tellement ſurpris de ſa beauté, qu’il ne pût cacher ſa ſurpriſe, & Mademoiſelle de Chartres ne puſt s’empêcher de rougir en voyant l’étonnement qu’elle luy avoit donné : Elle ſe remit neanmoins ſans témoigner d’autre attention aux actions de ce Prince, que celle que la