Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/42

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Cour. Pendant cette abſence, elle avoit donné ſes ſoins à l’éducation de ſa fille ; mais elle ne travailla pas ſeulement à cultiver ſon eſprit & ſa beauté, elle ſongea auſſi à luy donner de la vertu & à la luy rendre aimable. La pluſpart des meres s’imaginent qu’il ſuffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes perſonnes pour les en éloigner : Madame de Chartres avoit une opinion oppoſée, elle faiſoit ſouvent