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un peu trop. Elle descendait chez moi après son dîner, alors sa tête était si embarrassée qu’elle déraisonnait complètement. Elle était couverte de poux, ainsi que sa sœur abbesse d’un chapitre de chanoinesses en Westphalie ; elle était aussi fort extraordinaire. Ces deux dames venant chez moi, s’étendaient avec leurs cheveux épars sur un canapé, et là nous laissaient une grande abondance de poux. Chaque jour il fallait en faire la recherche pour les détruire. La bonté de cette baronne, son obligeance envers tous les émigrés souffrants me faisaient prendre patience chez elle, malgré tous ses inconvénients. Je voyais beaucoup son frère chambellan de l’Électeur.