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« plus esmeus des trcpigiicmens, jeux et niaiseries « puériles de nos euftins, que nous ne faisons après « de leurs actions loulcs formées ; comme si nous « les avions aimez pour nostre/wsse /c»(/^s, comme « des guenons, non comme des hommes. » (Mont. t. II, p. 71.)] — " Passe teinpfi Jlicliaut. >■ (Coquill. p. 105.) — 2° Escarmouctie aux avanl-posles : -. iMessieurs d’Aumalie et de Nevers et le reste de la .. jeunesse ne voulurent pas perdre leur part du " passe temps; parquoy. encores que ce ne fust u l’opinion des viels capitaines sortirent pour sous- " tenir les nostres qui estoient renversez. » (Mém. de du liellay, f. 30G ) — On disait d’une chaude alïaire " qu’il y auroil du passe temps. » (Id. f. 311).) Fasse tout. Qui surpasse tout : Nature, Dieu, vous ont telle fortunée Que passe tout est votre propre nom, Puur ce estes vous de chascun bien amée. (Desch. io5.) Passe-velours. Plante ; amaranlhe. (Cotgr.) l’assevolant. 1" Canons fort petits, montés sur roues. (Faucli. des Orig. liv. II, p. l’i'i.)— « On void » toutes sortes de canolis, bombardes, /^assc volans, « sacres, basilics, coulevrines. « (Merl. Cocca’ie, II, p. 30.) — « Il y avoit.... des arquebuses ù croq, sa- « crels, ;wss^i’o/a?ïsel autres petites pièces. » (Mém. de du nellay, liv. VII. f. ’i'iO.) — Aujourd’liui,en fait d’artillerie, on nomme passevohnH des canons de bois bronzé qui ne servent qu’i'i faire peur, et par allusion au nom de passevolant àonné aux soldats non enrôlés qui passent seulement aux revues. Dans Merl. Coccaïe, les;)flssei>o/«?!/s sont cités au nombre des pièces d’artillerie réelles. — 2° On nomme encore ;jrtSSCi’0/«HS les faux soldats, les soldats pas- sagers, dont les capitaines se faisoient payer la solde aux revues descommissaires, etquinese trouvoient pas au besoin, ce qui fit perdre labatailledePavie. (Voy. Brant. Cap. estr. Il, p. 19.) — [«Passe volants « qui sont valets et gens de boutique, qu’ils arment « et desguisent en soldats pour les faire passer à <• la monstre. » (Carloix, V, 32.)] Passeure. Trou, passage : « Doivent estre les « rengés de paulx taillés de verges comme une >■ claye, et ne doivent estre que deux pieds de bault, « et aux deux bouts des rangés feras deux passeu- « res qui n’auront cbascune que plain paulme de <■ bault, et entre ces deux rengés mettras ce que tu » luy donneras à manger. » (Mod. f. ô2.) Passiens. [Patient: " Si soies passiens, et n’aies >’ cuer ne vaine Qui ne tende à honneur sans pen- " sée vilaine. » (Brun, v. 312G.)] Passiere. [l°Eiilaille pour poser le pied: « Guil- .. laumes dou’Caisnoit estoit entrés et fossé, et - faisoit /;«ss/<’res à s’espée pour monter amont. » (Henri de Valenc. § 075.) — 2° Ecluse d’un moulin : « Lequel maistre Bernart rompy la passiere de son « mou’lin par force et grant intluence des eaues. » (.1.1. lîG, p. 223, an. 1389.) — « Icellui Chalemay alla « en une passiere à mettre du poisson pour icelle « curer. » (JJ. 180, p. 45, an. lirjO.)] Passion— un. ’1" Souffrances de Jésus-Christ: " Et ton saint cors levras à passion. » (Roncisv. p. 48.)— 2° Soufl’rances des martyrs: « Cil quart an « qu’otsulfertli martyrs ;jrtssî«?i.» (Th.deCant.-159.) — 3° Douleur: » Uuelle douleur elextreme/Jrtssjo/i.» (Nuits de Strapar. 11, 30.) — 4° Usage déréglé d’une inclination: « /’rtss/o«s est aussi corne amor, leesce, " miséricorde, et toutes choses de quoi ensieut « volonté et moleste. » (Brun. Lat. Trésor, p. 209.) — 5° Maladie : « Icellui Flouriet s’est fait garir, où « il a eu moult de/>«.ss?o?;s, gransfraizetinterests.» (JJ. 100, p. 449, an. 1412.1] — -Il luy print une 1res « ioi[e passion que l’on appelle le flux de ventre. » (Chron. de Saint Denis, II, f. 207.) — « Ge vous di » que mes oignemenz est bons por roture, por « arsure, poranblure, por fièvre, por friçon, por « vain de passion. » {Erberie, ms. de S. G. f. 89.) — 0° Maladie contagieuse : He, piite, mal fuissiés vous née ; On vous donna la passion : Aies en hors de ma maison, Que raale honte vous aviegne I (Ms. 1080, f. S13.) » [« Je suis seur d’ouïr la passion ; plust à Dieu .« que ma femme fust mute. » (Louis XI, 97’ nouv.) — Allusion à l’évangile de la passion qui est fort long. — 8° Phase de la lune : « Hz prindrent à spe- « culer sur plus occultes choses si comme des « ;;rtss/’0HS de lalune. » (Christ, de Pisan, Charles V, t. 111, p. 07.)] Passionaire. [1° Livre qui contient l’évangile de la Passion : « Vapassionnaire noté. » (Inv. delà Sainte Chapelle.)] — 2» Livre qui contient le martyre des saints. — 3° Sujet aux passions : Ainsi les dieux ont destiné le sort De l’univers orné de trois natures L’une immortelle exempte de pointures, De passion, l’autre mortelle aussi, Passionaire et pleine de souci. [Loijs le Caron, f. 36.) Passionné. 1° Qui a souffert la Passion: « ÎSos- « tre seigneur fut mort et /)ass/o?»(É;’. » (Petit Jean de Saintré, p. 73.) — 2° Malade: On a dit en parlant des oiseaux, que » quand ils esmeutissent, ils s’es- » praignent fort comme s’ils eussent la pierre, et « ces signes sont plus ou moins selon que les « oiseaux sont passionnez^, ne perdans point le « manger par cesle maladie. » (Artel. Fauc. f. 95.) — 3" [Agité par une passion : « (La jeunesse) de « laquelle tout sens bien ordonné doit avoir cbm- » passion comme de chose passionnée de divers » désirs et assaults natureulz. » (Christ, de Pisan, Charl. V, 1. 1, f. 11.)] — 4" Aflligé: « Vivoil tellement « ^wssjojoîf pour l’absence de sa chère maîtresse, i< qu’il ne prenoit plaisir à chose quelconques. » (Xuits de Strap. t. Il, p. 201.) — 5° Réglé : « Celle « somme venoit et descendoit des arrierages de rente fonssiere et heritable, sans ce que fussent « oncques les dicts arrierages aterminez ne pas- » s/o?!?ifx- par contract de compte ne autrement. » (Bout. Som. rur. p. 817.) Passionner. Rendre passionné : On dit que l’amitié vient d’une simpathie, Qui passionne en nous egallement les cœurs ; Qu’elle naist de l’accord et semblance des mœurs. Amadis Jamin, f. 78.