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qui peuvent nous être échappées. Celles qui sont susceptibles d’Errata, seront exactement relevées : mais comment réparer celles où nous sommes tombés, plus par impuissance de faire mieux, que par négligence ? Nous cherchons moins à désarmer la critique par cet aveu, qu’à l’adoucir : car elle est nécessaire, & ne révolte l’amour-propre qu’autant qu’il est aveugle & ridicule.

Pour faire connoître maintenant en peu de mots nos deux Bibliographes, nous abrégerons ce qu’en a dit M. de la Monnoye, dans la Préface qu’il comptoit mettre à la tête de la nouvelle Édition des Bibliothèques Françoises, & qu’on a insérée à la fin du second volume de ses Œuvres Choisies, pag. 451 de l’Édition in-4o.[1]

François Grudé, surnommé La Croix du Maine, d’une terre qu’il avoit dans le Maine, appelée La Croix, naquit, en 1552, au Mans. Il paroît qu’il tire son origine de Sablé, petite ville du Maine, où existoit une famille du nom de Grudé. Cependant il n’a jamais pris ce nom. Il s’est contenté de le désigner par la lettre initiale G, à la tête de son Discours, adressé au Vicomte de Paulmy, en 1579.

  1. Cette Préface n’est insérée que dans l’Édition in-4o des Œuvres Choisies de Bernard de la Monnoye, 1770, dont le sieur Des Ventes le père, Libraire à Dijon, est le seul Éditeur. On ne sait pas pourquoi il a retranché de l’Édition in-8o, qu’il a donnée en même temps, cette Préface que nous lui avions communiquée. Nous n’avons aucune part à ces deux Éditions. Nous avons fourni seulement les Mémoires Historiques sur la vie & les Écrits de ce savant Critique, que l’on trouve à la tête du premier volume.