sommes menacés d’être privés de toute notre liberté et de notre protection dont nous avons joui durant 1600 ans ; plus particulièrement le glorieux héritage de nos ancêtres et le magnifique bouddhisme coréen sont menacés d’être précipités dans l’oubli et le néant.
Voilà pourquoi nous nous soulevons ! Comme Coréens, afin de perpétuer la liberté et l’indépendance coréenne ; comme disciples de Bouddha, nous prenons l’engagement de délivrer de la japonisation les 1600 ans de bouddhisme coréen.
Servir notre patrie et la juste cause en sacrifiant notre vie, tel est notre désir ! Qui peut nous arrêter ? Notre détermination prise, nous irons de l’avant ; luttant jusqu’à ce que nous puissions dire en paix nos prières de victoire à Bouddha. Le 15 novembre de la première année de la République coréenne. (15 novembre 1919).
Le Conseil fédéral des Bouddhistes coréens :
Oh, Man-Kwang ; {{sc|Kim, Chuck-san ; Choi, kzung-pa ; Ahn, Ho-san ; Chi, Kyang-san ; Pai. Sang-Woo ; Li, Bup-in ; Kang, Poong-Dam ; Park, Bup-im ; Oh, Tong-ill ; Chung, Woon-bong ; Kim, Tong-ho.
RECTIFICATION. — Dans notre dernier numéro de La Corée Libre, p. 122, nous avons indiqué par erreur Monsieur Mac Kenzie comme ancien rédacteur en chef du Times de Londres. Le titre de M. Mac Kenzie était : rédacteur de l’Édition hebdomadaire du Times.
DERNIERE HEURE. — Une dépêche de Pékin 16 septembre nous apprend que les commerçants qui avaient fermé leurs magasins en signe de protestation contre les mesures prises par les Japonais interdisant toute manifestation de bienvenue en l’honneur des Parle- mentaires américains lors de leur visite à Séoul le 25 août dernier, ont été tous condamnés à 3 jours de prison par la police japonaise.
Tokio, 20 septembre. — Les Japonais renforcent encore leurs troupes en Corée afin de lutter contre la révolte grandissante. (New-York Tribune).