Page:La Chasse des dames d’amour, avec la reformation des filles de ce temps, 1625.djvu/18

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
14

Iacqueline.

Ne vous mettez point en peine de cela, ma mere, ceux qui nous chercheront ne ſçauent que trop que c’eſt noſtre ordinaire de n’auoir aucune demeure arreſtée : & de porter noſtre marchandiſe par tout. O qu’ils nous ſçauront bien trouuer, s’ils ont enuie de nous reuoir.

Cardine.

A la bonne heure, ma fille, va donc faire en ſorte que tu puiſſe vendre tes meilleures beſongnes, & ie m’en iray voir de mon coſté de trouuer la couſine Marguerite, à qui ie raconteray tout le faict.

Jacqueline.

Ie m’y en vay tout de ce pas. A Dieu iuſques à tantoſt.

Cardine.

A Dieu, Iacqueline, mais ie te prie ne tarde pas tant qu’à laccouſtumée : car pour moy, ie me rendray à la chambre dans vne heure au plus tard.

FIN.