Page:La Chanson de la croisade contre les Albigeois, 1875, tome 2.djvu/657

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
525
additions et corrections.
principatu dissenserunt. Itaque archiepiscopus dictum comitem, quem hucusque manutenuerat, de toto deseruit, et cum suis Narbonensibus Raimundum Tholozanum revocavit ; qui Tholosanus, reversus de Anglia....
(Pertz, Script., XXIII.)
P. 197, n. 2. Cf. encore Papon, Hist. de Prov., II, 375.
P. 198, v. 3705. « Je ne puis en même poursuivre et fuir ». C’est une expression proverbiale qu’emploie aussi Folquet de Marseille :

Qu’ensems non puesc encausar e fugir.

(Ben an mort.)

P. 200, v. 3752. Le « Ar. Audegers » du poème est très probablement identique à un chevalier avignonais qui, selon Guill. de Puylaurens, fut tué par les croisés dans une escarmouche, en 1224. Le nom de ce personnage a été lu par D. Brial (Bouquet, XIX, 216 a) Buxindus Andeguerrii. Brial corrige Buxindus en Bernardus.

P. 206, l. 6. Murens, l. Mureus.

P. 206, note 1. À la fin de cette note, l. 5687, au lieu de 5688 (p. 293, n. 2).

P. 206, n. 5. Ce Guiraut Adémar, seigneur de Montélimar, vendit sa part de la vicomté de Marseille après 1214, voy. Ruffi, Hist. de Marseille, I, 101. Il avait épousé la fille de Guillaume III, seigneur de Marseille, Ruffi, I, 75, cf. encore ibid., 81.

P. 208, v. 3860. « P. Albaron » paraît comme témoin à Marseille, dans un acte de 1218 (Cartul. de S. Victor, II, 314).

P. 208, n. 3. Ce « Ricals » ou « Ricartz de Carro » est sans doute le même qu’un « Ricauus de Cariumpo » mentionné en 1209 dans une lettre d’Innocent III, Migne, III, 95-6. Caromb, arr. et cant. de Carpentras.

P. 209, v. 3888. Ancelmet, que le comte de Toulouse présente ici comme un homme influent, qui plus loin reparaîtra amenant au jeune Raimon le contingent marseillais, devait être un personnage influent. Peut-être doit-il être identifié avec un Anselme de Marseille qui est mentionné l’un des premiers parmi les notables marseillais à qui, en 1190, le roi de Jérusalem Gui de Lusignan accorda, pour eux et pour tous les citoyens de Marseille, le privilège de négocier en franchise à Acre, en considération des services qu’il avait reçus d’eux lors du siège d’Acre ; voy. Guindon et Méry, Hist. de la commune de Marseille, II, 194 ; cf. Ruffi, Hist. de Marseille, 2e éd., I, 95. Peut-être cet