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additions et corrections.
reversa est ad vomitum et apostavit [cf. 2275 et suiv.]. Venerunt de Francia milites ad comitem Symonem in satellitium [2327], et captum castrum de Tueilles [2328] ; et venit Guido frater comitis Symonis. Ventum est ad Caüsac [2333], et inde, inter Caüsac et Gaillart (Gaillac), fuit bellum. Inde fugit comes Tholosanus versus Rabestenium (Rabastens), unde iterum fugatus est, et ita nox insecutionem dirimit. Sessio ante Sanctum Marcellum [2340, 2376]. Martinus de Olit, hispanus remanserat in Caüsac, qui cepit predam de Gaillart (Gaillac). Egressi sunt contra eum 80 in equis et 500 pedites ; cum Martino solummodo erant 18 : disconfecit illos in nomine Domini et plures occidit, et cepit 140.
(Ad ann. 1212 ; Pertz, Script. XXIII, 896.)
Ce morceau est dans la chronique d’Aubri un de ceux qui paraissent originaux, ou du moins dont on ne connaît pas la source. Il est visiblement indépendant de Guillem de Tudèle, puisqu’il donne, notamment à la fin du morceau, des faits qui ne se trouvent pas chez ce dernier, mais en même temps il est d’accord avec lui à peu près sur tous les points. La seule différence notable est que chez Aubri l’expédition de Martin est dirigée contre Gaillac, tandis que chez G. de Tudèle elle paraît dirigée contre Lagrave. Mais cette différence résulte de ma traduction qui n’est pas sans soulever quelque difficulté comme je l’ai remarqué à la note 2 de la page 127. Or, prenant en considération le témoignage d’Aubri, je suis maintenant porté à croire qu’il s’agit de Gaillac là où j’ai supposé (p. 126, l. 6, p. 127, n. 2) qu’il s’agissait de Lagrave. Avec cette modification les deux récits sont d’accord.

P. 126, n. 6. Doat Alaman vivait encore en 1222. Voir ce que G. de Puylaurens raconte à son sujet, ch. xxxiv.

P. 129, n. 2. Alain de Rouci fut tué en 1220. Guill. de Puylaurens, ch. xxxiii.

P. 133, n. 1. Raimon V, l. Raimon VI.

P. 134, l. 3. Au lieu de [2435], l. [2425].

P. 141, n. 2. La mort du neveu de l’archevêque de Reims est aussi rapportée, d’une façon incidente, par Bernart Itier, éd. de la Société de l’Histoire de France, p. 86 (année 1212).

P. 144, av.-dern. l. du texte. Au lieu de [venant] du côté de Carcassonne, l. vers le Carcassais.

P. 150, n. 3, l. 5 du bas. Au lieu de XIII, l. XVI.

P. 152, l. 6. L’été, mieux : la moisson, cf. v. 2797.

P. 153, n. 1. Ajoutez 2937, 5218.

P. 155, l. 14. Galeries ni parapets ; mieux : Parapets ni remparts.

P. 157, n. 1. La Vie de Perdigon (Parn. occit., p. 115) porte le même témoignage que celle de R. de Miraval.