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rompus, et qui pouvaient recevoir diverses explications ; et pour ne point s’égarer dans ces doutes, on a suivi les meilleurs interprètes.


Enfin comme cet ouvrage n’est qu’une simple instruction sur les mœurs des hommes, et qu’il vise moins à les rendre savants qu’à les rendre sages ; l’on s’est trouvé exempt de le charger de longues et curieuses observations, ou de doctes commentaires qui rendissent un compte exact de l’antiquité ; l’on s’est contenté de mettre de petites notes à côté de certains endroits que l’on