Page:La Bruyère - Les Caractères, Michallet, 1688.djvu/56

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

est dans l’homme la cause de tous ses faibles, l’attaque sans relâche quelque part où il le trouve, et cette unique pensée comme multipliée en mille autres a toujours par le choix des mots et par la variété de l’expression, la grâce de la nouveauté.

L’on ne suit aucune de ces routes dans l’ouvrage qui est joint à la traduction des Caractères, il est tout différent des deux autres que je viens de toucher ; moins sublime que le premier, et moins délicat que le second il ne tend qu’à rendre l’homme raisonna-