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toyens entraient dans les Temples, allaient voir des femmes, ou visitaient leurs amis avec des armes offensives, et qu’il n’y avait presque personne qui n’eût à son côté de quoi pouvoir d’un seul coup en tuer un autre. Ou si ceux qui viendront après nous, rebutés par des mœurs si étranges et si différentes des leurs, se dégoûtent par là de nos mémoires, de nos poésies, de notre comique et de nos satires, pouvons-nous ne les pas plaindre par avance de se priver eux-mêmes par cette fausse délicatesse de la lecture de si beaux ou-