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mer ; il discourt avec eux des avantages de ce commerce, des gains immenses qu’il y a à espérer pour ceux qui y entrent, et de ceux surtout que lui qui leur parle y a faits. Il aborde dans un voyage le premier qu’il trouve sur son chemin, lui fait compagnie, et lui dit bientôt qu’il a servi sous Alexandre, quels beaux vases et tout enrichis de pierreries il a rapportés de l’Asie, quels excellents ouvriers s’y rencontrent, et combien ceux de l’Europe leur sont inférieurs[1]. Il se vante dans une autre occasion d’une lettre qu’il a reçue d’Antipater[2], qui apprend que lui troisième est entré dans la Macédoine. Il dit une autre fois que bien que les Magistrats lui aient per-