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l’on explique celles-ci par le mouvement du sang, par celui des fibres et des artères, quittent un Auteur de tout le reste.

Il s’en trouve d’un troisième ordre, qui persuadés que toute doctrine des mœurs doit tendre à les réformer, à discerner les bonnes d’avec les mauvaises, et à démêler dans les hommes ce qu’il y a de vain, de faible et de ridicule, d’avec ce qu’ils peuvent avoir de bon, de sain et de louable, se plaisent infiniment dans la lecture des livres, qui supposant les principes physiques et moraux rebattus par