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ma reconnaissance envers vous, puisque vos voix seules, toujours libres et arbitraires, donnent une place dans l’Académie française.

Vous me l’avez accordée, Messieurs, et de si bonne grâce, avec un consentement si unanime, que je la dois et la veux tenir de votre seule magnificence. Il n’y a ni poste, ni crédit, ni richesses, ni titres, ni autorité, ni faveur qui aient pu vous plier à faire ce choix : je n’ai rien de toutes ces choses, tout me manque. Un ouvrage qui a eu quelque succès par sa singularité, et dont les fausses, je dis les fausses et malignes applications pouvaient me nuire auprès des personnes moins équitables et moins éclairées que vous, a été toute la médiation que j’ai employée, et que vous avez reçue. Quel moyen de me repentir jamais d’avoir écrit ?


FIN DU SECOND VOLUME