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lu quelque part que Miltiade, qu’Epaminondas, qu’Agésilas aient fait une chère délicate ? Je voudrais qu’on ne fît mention de la délicatesse, de la propreté et de la somptuosité des généraux, qu’après n’avoir plus rien à dire sur leur sujet, et s’être épuisé sur les circonstances d’une bataille gagnée et d’une ville prise ; j’aimerais même qu’ils voulussent se priver de cet éloge.

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Hermippe est l’esclave de ce qu’il appelle ses petites commodités ; il leur sacrifie l’usage reçu, la coutume, les modes, la bienséance. Il les cherche en toutes choses, il quitte une moindre pour une plus grande, il ne néglige aucune de celles qui sont praticables, il s’en fait une étude, et il ne se passe aucun jour qu’il ne fasse en ce genre une découverte. Il laisse aux autres hommes le dîner et le souper, à peine en admet-il les termes ; il mange quand il a faim, et les mets seulement où son appétit le porte. Il voit faire sont lit : quelle main assez adroite ou assez heureuse pourrait le faire dormir comme il veut dormir ? Il sort rarement de chez soi ; il aime la chambre, où il n’est ni oisif ni laborieux, où il n’agit point, où il tracasse, et dans l’équipage d’un homme qui a pris médecine. On dépend servilement