Page:La Bruyère - Œuvres complètes, édition 1872, tome 2.djvu/236

Cette page n’a pas encore été corrigée

ne prétendît à un emploi si grand, si laborieux, qu’avec des intentions, des talents et des poumons capables de lui mériter les belles offrandes et les riches rétributions qui y sont attachées. Je suis forcé, il est vrai, d’excuser un curé sur cette conduite par un usage reçu, qu’il trouve établi, et qu’il laissera à son successeur ; mais c’est cet usage bizarre et dénué de fondement et d’apparence que je ne puis approuver, et que je goûte encore moins que celui de se faire payer quatre fois des mêmes obsèques, pour soi, pour ses droits, pour sa présence, pour son assistance.

25 (IV) Tite, par vingt années de service dans une seconde place, n’est pas encore digne de la première, qui est vacante : ni ses talents, ni sa doctrine, ni une vie exemplaire, ni les vœux des paroissiens ne sauraient l’y faire asseoir. Il naît de dessous terre