femmes ; il ne joue ni à grande ni à petite prime, il n’assiste ni aux fêtes ni aux spectacles, il n’est point homme de cabale, et il n’a point l’esprit d’intrigue ; toujours dans son évêché, où il fait une résidence continuelle, il ne songe qu’à instruire son peuple par la parole et à l’édifier par son exemple ; il consume son bien en des aumônes, et son corps par la pénitence ; il n’a que l’esprit de régularité, et il est imitateur du zèle et de la piété des Apôtres. Les temps sont changés, et il est menacé sous ce règne d’un titre plus éminent.
26 (IV)
Ne pourrait-on point faire comprendre aux personnes d’un certain caractère et d’une profession sérieuse, pour ne rien dire de plus, qu’ils ne sont point obligés à faire dire d’eux qu’ils jouent, qu’ils chantent, et qu’ils badinent comme les autres hommes ; et qu’à les voir si plaisants et si agréables, on ne croirait point qu’ils fussent d’ailleurs si réguliers et si sévères ? Oserait-on même leur insinuer qu’ils s’éloignent par de telles manières de la politesse dont ils se piquent ; qu’elle assortit, au contraire, et conforme les dehors aux conditions, qu’elle évite le contraste, et de montrer le même homme sous des figures différentes et qui font de lui un composé bizarre ou un grotesque ?
27 (IV)
Il ne faut pas juger des hommes comme d’un