mais qui, opulente elle-même et accablée du superflu, leur fournisse le nécessaire, et leur rende au moins la justice qu’elle leur doit ; qui soit plus exempte d’amour de soi-même et d’éloignement pour les autres ; qui soit plus libre de tous attachements humains ? « Non, dites-vous, ce n’est rien de toutes ces choses. » J’insiste, et je vous demande : « Qu’est-ce donc qu’une femme que l’on dirige ? » Je vous entends, c’est une femme qui a un directeur.
37 (I)
Si le confesseur et le directeur ne conviennent point sur une règle de conduite, qui sera le tiers qu’une femme prendra pour sur-arbitre ?
38 (I)
Le capital pour une femme n’est pas d’avoir un directeur, mais de vivre si uniment qu’elle s’en puisse passer.
39 (I)
Si une femme pouvait dire à son confesseur, avec ses autres faiblesses, celles qu’elle a pour son directeur ; et le temps qu’elle perd dans son entretien, peut-être lui serait-il donné pour pénitence d’y renoncer.
40 (V)
Je voudrais qu’il me fût permis de crier de toute ma force à ces hommes saints qui ont été autrefois blessés des femmes : « Fuyez les femmes, ne les dirigez point, laissez à d’autres le soin de leur salut. »
4I (I)
C’est trop contre un mari d’être coquette et dévote ; une femme devrait opter.
42 (VI)
J’ai différé à le dire, et j’en ai souffert ; mais enfin il m’échappe, et j’espère même que ma