jugement et d’une imagination très libre, il ne lui manque plus, pour être adoré de bien des femmes, que de beaux traits et la taille belle.
32 (I)
Est-ce en vue du secret, ou par un goût hypocondre, que cette femme aime un valet, cette autre un moine, et Dorinne son médecin ?
33 (VII)
Roscius entre sur la scène de bonne grâce : oui, Lélie ; et j’ajoute encore qu’il a les jambes bien tournées, qu’il joue bien, et de longs rôles, et que pour déclamer parfaitement il ne lui manque, comme on le dit, que de parler avec la bouche ; mais est-il le seul qui ait de l’agrément dans ce qu’il fait ? et ce qu’il fait, est-ce la chose la plus noble et la plus honnête que l’on puisse faire ? Roscius d’ailleurs ne peut être à vous, il est à une autre ; et quand cela ne serait pas ainsi, il est retenu : Claudie attend, pour l’avoir, qu’il se soit dégoûté de Messaline. Prenez Bathylle, Lélie : où trouverez-vous, je ne dis pas dans l’ordre des chevaliers, que vous dédaignez, mais même parmi les farceurs un jeune homme qui s’élève si haut en