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les lettres de quelques-unes d’entre elles seraient peut-être ce que nous avons dans notre langue de mieux écrit.


38 (IV)


Il n’a manqué à Térence que d’être moins froid : quelle pureté, quelle exactitude, quelle politesse, quelle élégance, quels caractères ! Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon et le barbarisme, et d’écrire purement : quel feu, quelle naïveté, quelle source de la bonne plaisanterie, quelle imitation des mœurs, quelles images, et quel fléau du ridicule ! Mais quel homme on aurait pu faire de ces deux comiques !


39 (V)


J’ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous