En effet, le but était atteint ! Le 21 avril suivant, le duc d’Orléans, présidant, pour le roi, la séance générale de la Société Asiatique, et entouré de toutes les sommités scientifiques, Sacy, Rémusat, Humboldt, Dacier, Stanislas Julien, prenait solennellement au nom de la France possession de la grande découverte.
La brillante découverte de l’alphabet hiéroglyphique est honorable non seulement pour le savant qui l’a faite, mais pour la nation ! Elle doit s’enorgueillir qu’un Français ait commencé à pénétrer ces mystères que les anciens ne dévoilaient qu’à quelques adeptes bien éprouvés, et à déchiffrer ces emblèmes dont tous les peuples modernes désespéraient de découvrir la signification !
L’Académie des Inscriptions tarda trop à s’ad-