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Les deux faits les plus saillants où, d’après l’histoire juive, l’Égypte s’est trouvée mêlée, sont : exode des Hébreux, esclaves des Pharaons, s’enfuyant au loin avec les trésors dérobés à leurs maîtres ; et, plus tard, l’invasion de Jérusalem, la défaite de Roboam par le Pharaon Sésac. Or Champollion, en déchiffrant les papyrus et les inscriptions sépulcrales, a précisément trouvé trace et confirmation de ces circonstances.

C’est assurément sans aucune révérence à l’égard des émigrants juifs, que, traduisant les vieilles inscriptions égyptiennes, Champollion relate l’exode mosaïque ; mais l’important c’est que, dans les annales égyptiennes, il ait rencontré mention du fait, mention d’ailleurs méprisante, inexacte et calomnieusement présentée par quelque scribe rancunier du temps :


J’ai appris des nouvelles de Moïse : il s’appelait Osarsit et se mit chef des lépreux et des galeux de l’Égypte, pilla, vola, tua, et fut s’établir à Jérusalem.


Quant à la défaite de Roboam par les Égyptiens,