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Scène 10 et dernière

Atalide (seule)

Me voilà bien lotie !… inexplicable sort !…
Je n’avais qu’un cousin, qu’un amant, il est mort !…

(Sanglotant)

Ah ! oui… que je suis fraîche ! ô pauvre infortunée !…
L’innocence, grands dieux ! est ainsi condamnée !
Où trouver des mouchoirs pour essuyer mes pleurs ?…
Montagnes, fendez-vous aux cris de mes douleurs !…
L’amour est dans la vie, hélas ! une autre vie :
Quand je n’ai plus d’amant la mienne est donc finie !
N-i ni, c’est fini… vous pouvez m’enterrer,
Je suis morte et le jour cesse de m’éclairer…




Je rapprocherai ici de ces spécimens plus ou moins poétiques une fantaisie drolatique en prose, qui date d’un voyage scientifique à Turin, et qui montre, comme la poésie précédente, une tournure d’esprit très humoristique, très inattendue, chez le traducteur, si laborieux et si absorbé, des hiéroglyphes.


Pétition du Pharaon Osymandias
à S. M. le Roi de Sardaigne

  Sire,

Un vieux proverbe égyptien dit : Pierre qui roule n’amasse pas mousse ! J’en fais la triste et bien cruelle expérience.