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on l’a pu, les obscurités de la pensée ou de la langue. On aura ainsi un texte précis où la critique verbale pourra s’exercer utilement et s’employer à l’établir tel qu’il fut composé à l’origine[1].

  1. [M. Paul Bonnefon, décédé presque subitement, n’a pas eu le loisir de relire l’épreuve en pages de ce volume. On peut dire que sa dernière pensée a été pour La Boétie, puisque la mort l’a surpris, la plume à la main, au moment même où il nous écrivait à ce sujet. Nous avons tâché de suppléer dans la mesure du possible à sa vigilance et nous nous excusons par avance de fautes qu’il n’aurait pas laissé échapper. Peut-être eût-il encore amélioré le texte du Mémoire qu’il avait transcrit en 1913, pour la Revue d’Histoire Littéraire de la France. Qu’il nous soit permis, en passant, d’honorer la mémoire d’un ami à qui la Collection des Chefs-d’œuvre Méconnus et son directeur doivent beaucoup. (G. T.)].