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et Charles-Antoine Teste. Ce dernier prit la part la plus active à la confection de ce libellé et la signature Adolphe Rechastelet n’est que l’anagramme de son nom. Né à Bagnols le 27 mai 1782, mort à Paris le 30 août 1848, Charles-Antoine Teste était le frère puîné de Jean-Baptiste Teste, le célèbre orateur. — Précédée d’extraits du chapitre de l’Amitié ou des lettres-dédicaces de Montaigne, la Servitude volontaire est accompagnée, dans cette édition, de Quelques citations historiques de nos annales républicaines, et de réflexions sur La vraie et la fausse grandeur. Àla suite, on a imprimé une longue pièce de vers non signée, mais qui est de Louis-Marc-Émile Saussine, né à Paris le 14 mars 1814, mort en 1832. Cette édition précédée d’un curieux avant-propos et accompagnée de notes, est terminée par des réflexions sur le Trait de désintéressement d’Hippocrate.

La Servitude volontaire, donnée pour la première fois selon le vrai texte de l’auteur, d’après un manuscrit contemporain et authentique, par le Dr J.-F. Payen. — Paris, Firmin Didot frères, 1853. in-80.

Ce texte est publié à la suite de la notice dont il sera question ci-dessous. Le manuscrit suivi a appartenu à Henri de Mesmes. Jadis coté, à la Bibliothèque nationale, sous le no 564 du Fonds de Mesmes, il porte actuellement le numéro 839 du Fonds Français. Le manuscrit no 20, 157 du Fonds Français de la Bibliothèque nationale, provenant de la Bibliothèque de l’ancien séminaire de Saint-Magloire, renferme également une copie du Discours de la Servitude volontaire (p. 551-561). Mais c’est une transcription du texte de l’Estat de France sous Charles IX, faite sans doute pour les pères de Sainte-Marthe, dans les papiers desquels elle se trouve.

De la Servitude volontaire ou le Contr’un, discours par Etienne de La Boétie, précédé d’une préface par A. Vermorel et suivi des lettres de Montaigne relatives à La Boétie. — Paris, 1863, in 32 de 192 pp.

Le premier tirage de cette édition, qui fait partie de la Bibliothèque nationale, choix des meilleurs auteurs anciens et modernes, a paru le 13 novembre 1863. Depuis lors, il en a été fait plusieurs autres, imprimés à un grand nombre d’exemplaires.

La Boétie, la Servitude volontaire ou le Contr’un, réimprimé sur le manuscrit d’Henry de Mesmes par D. Jouaust. — Paris, librairie des Bibliophiles, 1872, pet. in-8o de XII-66 pp.

Fait partie de la collection intitulée les Petits Chefs-d’œuvre. Le Contr’un est précédé d’une préface et suivi de notes.


ŒUVRES. Les opuscules de La Boétie n’ont été réunis qu’une fois. Voici le titre du recueil :

Œuvres complètes d’Estienne de La Boétie, réunies pour la première fois et publiées avec des notes, par Léon Feugère, professeur de rhétorique au collège Henry IV. — Paris, jules Delalain, 1846, in-12 de XXIV-532.

Cette publication, qui contient d’intéressantes remarques philologiques, renferme toutes les publications de La Boétie, y compris la traduction d’Aristote.