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3,64 ` Noms avec une épitaphe en lieu, autour ou sur sa tombc, le plus apparent, qui contienne la qualité du défunt, sa prison, et façon de dire sa mort, char- geant expressément d`y mettre ces propres mots: « Par le cruel et inhumain traitement du comte de Mansfeld, son maître. » P. 242 : De morte Borbonii, vnarchionis de Beauprcau (XXVII). — Henri de Bourbon, marquis de Beaupréau, était fils unique de Charles de Bourbon, prince de la Roche-sur-Yon, et de Philippe de Montespédon, qui avait été dame d'honneur de Catherine de Médicis. Le marquis de Beaupréau tomba de cheval à Orléans, dans un tournoi avec le comte de Maulévrier, et mourut le IO décembre 1560 des suites de ses blessures, à Page d’environ quatorze ans. Son épitaphe a été faite en vers français par Jean Passerat (Poésiesfrançaises, publiées par Prosper Blanchemain, t. ll, p. 122). P. 242, v. 3: Le roi François II était mort quelques jours seulement auparavant, — dix-sept mois après la mort de son père- et on avu, dans ' l‘Introduction, pour quelle raison La Boétie se trouvait alors à Orléans. P. 243, v. 12: Ces vers de La Boétie sur la mort du marquis de Beau- préau sont reproduits dans l`Histoire généalogique de la maison de France de Louis et Scévole de Sainte-Marthe (Paris, 1627, t. II, p.2;2). On les rencontre aussi, mais fort inexactement rapportés, dans les Mémoires dc L’Est0ille (Mémoires pour servir à l’histoire de France, Cologne, l7I9, t. I, . 6). I P.p24;: Ad ].-C. Scaligerum (XXVIII). — Cette pièce a été fort élé- gamment traduite par M. Dezeîmeris dans l'Introduction mise en tète des Remarques et corrections sur Plularque (Publications de la Société des Bibliophile; de Guyenne, t. l, p. 107). On y trouvera également ·traduitc la pièce adressée par Scaliger à Brassac et à laquelle La Boétie répond ici (Ibid., p. 105). P. 24;, v. 1 : Allusion auxvers scazons ou boiteux employés par Scaliger dans sa lettre et par La Boétie dans sa réponse. Scaliger a dit lui aussi dans sa Némésis (Poemata, 1574, 1** partie, p. 62), cn parlant d`Hipponax, le prétendu inventeur du vers scazon : , Qui claudicantc fortiux currît pad:. i VERS FRANCOIS DE FEU ESTIENNE DE LA BOÉT1E‘ Page 245 : Le titre placé en tète des Vers françois est la reproduction fac-similé de l‘édition originale. Nous ne ferons ici que compléter la description bibliographique 2 Petit in-8° de I9 ff. chiffrés, et 1 feuillet final blanc.'Signatures Aij·Eiij. F° 1. Lettre de Montaigne à M. de Foix. F° 5. Vers françois de feu E. de La Boétie. F° 8. Chant XXXII. Des plaintes de Bradamant. F° 12. Chanson. F° I3 v°. Sonnets. Ce petit opuscule est excessivement rare, avec la date de 1571, et n'a pas été signalé jusqu’ici par les bibliographes. L’unique exemplaire, isolé, que j‘aie rencontré, est conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal,