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360 Nores amples renseignements sur ce mariage, voyez la notice placée par I Nl. Marty-Laveaux en tête des poésies françaises de Jean Dorat, dans Ia Pléiade française, p. XXII. _P. 218: Ad Maumuntium surdum (XV). — Jean de Maumont, limousin _ comme Dorat et helléniste comme lui, était fort lié avec Jules-César Sca- liger, comme La Boétie; cette liaison commune ne nuisit sans doute pas à leurs relations. On trouvera dans les Poemata de Scaliger (1574, in-8°) des vers adressés à Maumont (p. 2l; et 452 de la 1'° partie notamment), et dans le recueil des Lettres de Scaliger, publié par Dousa en 1600, se rencontrent plusieurs lettres à Maumont avec des réponses de celui—ci. P. 2 1 9 : In adulatores poetas (XVI).- _]`ignore à qui cette pièce s'adresse et à quel personnage s’applique le prénom de Charles qu‘on trouve au premier vers; peut-être est-ce le cardinal Charles de Lorraine. P. 219, v. 16: Visius, François de Guise. Sur son expédition à Naples, voy. H. Forneron, les Ducs de Guise et leur époque, t.I, ch. 6, p. 189. P. 219, v. 20: Thealinis; allusion au pape Paul IV, fondateur de l`ordre des Théatins. On trouve la politique du souverain pontife analysée dans l`ouvrage de M. Georges Duruy sur le Cardinal Carlo Carajfa. P. 220, v. ;1 : La Boétie n’est pas juste pour la prise de Calais, qui fut un fait d`armes fort important. P. 220: De morte Bontani (XVII). — _]'ai vainement cherché, un peu partout, le nom de cet obscur avocat. P. 222 : In lumulum Sardoni Caluimonlis auunculi (XVIII). — Sardon de Calvimont était frère de Philippe de Calvimont, mère d'Estienne de La Boétie, et oncle maternel de celui-ci. Ainsi que son frère Charles de Calvimont, Sardon de Calvimont était chanoine de l'église Saint—Front de Périgueux. Voy. ci-dessous Appendice Il. P. 222, v. 7: Il faut lire lemma, c’est-à-dire le titre inscrit en tête de ces vers. (R. D.) ` P. 223 : De mortejulii Cœsaris Scaligeri (XIX). — Ces vers de La Boétie sur la mort de jules-César Scaliger ont été reproduits par joseph Scaliger en tête de la Poétique de son père (].-C. Scaligeri, viri clarissimi, Poetices libri septem. Apud Antonium Vincentium, 1561, in-folio). On les trouve également dans la plupart des éditions postérieures de la Poétique, notam- ment dans celle de 1581 (apud Petrum Santandreum, in-8°), et dans celle de 1607 (in bibliopolio Commeliano, in—8°). La pièce publiée par joseph Scaliger contient quelques variantes intéressantes. C'est pour ce motif que nous la donnons ici dans son entier. STEPHANI BOETII, REGII BURDIGALE SENATORIS, DE JUI.10 CESARE SCALIGERO CARIHEN, i AD VIDUDI BRASSACUM, PRAESIDEM. O, Vide, versa si queam superstite _ Fugaci: avilprorïare limites, _ Factxsve lau em demereri pvsleram, H.e1:1ma, Vide, rura jam rextal mibi: . Omnia param ferre, dum vitae brevi Memorex nepolex aliquid uddant gloria. Qui: nanque eeriux morlis implacabilis Tarziare xpcrel irlus? quamlo pharmacis