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F° 89. Lettre de Montaigne à sa femme.

F° 90. Lettre de consolation de Plutarque à sa femme.

F° 99, v°. Stephani Boetiani poemata (Titre).

F° 100. Lettre de Montaigne au chancelier de L’Hospital.

F° 102. Stephani Boetiani poemata (Commencement des vers latins).

F° 121. Extrait d`une lettre de Montaigne sur la maladie et la mort de La Boétie.

F° 131. Achevé d'imprimer le 24 de novembre 1570.

P. 61 : Ainsi qu'on l’a vu par l‘énumération ci·dessus, l’Advertissement au Lecteur est placé, dans l’édition originale, à la suite de la Lettre à M. de Lansac. Nous avons cru qu’il était mieux en situation au seuil même du volume et nous l’avons reproduit aussitôt après le titre.

P. 62, l. 2 : Voy. ce que nous avons dit dans l’Intraduction (p. XXXI) au sujet de cet ouvrage aujourd‘hui perdu.

P. 63 : Louis de Saint-Gelais, seigneur de Lansac, capitaine, négociateur souvent employé en Italie, en Allemagne et en Espagne, favori de la reine-mère et son agent de confiance. Il fut plusieurs fois en rapports avec le Parlement de Bordeaux, à l’époque même où La Boétie en faisait partie (Chronique du Parlement, par Jean de Métivier, t. II, p. 1 12, 285, 328). C’est sans doute ainsi qu’il put connaître La Boétie, et l‘apprécier « par les tesmoignages publics qu’il avoit donné de soy ».

P. 65, titre: L'original grec est intitulé Oixovoynxôq, sous-entendu lôyo;. Le vieux mot de mesnagerie, employé par La Boétie, était fort en usage, au xv1= siècle, pour désigner l’économie domestique, le soin du ménage en général. Il rend exactement le sens du grec. Voy. notamment Montaigne, Essais, l. I, ch. 38; I. II, ch. 12.

P. 65, l. 1, chapitre I: La division de la Mesnagerie en chapitres semble avoir été établie par Montaigne. Elle a été empruntée à une traduction latine des traités de Xénophon, que Montaigne possédait parmi ses livres (Xenaphontis, philosophi et historici clarissimi, opera, quœ quidem grœcè extant, amnia, partim jam alim, partim nunc primum, hominum doctissi. morum diligentia, in linguam latinam cmwersa atque nunc postremum per Seb. Castalionem de integro, magno studiosorum compeudio, recognita. Basileœ, apud Isingrinium, anno 1551; petit in-S"). La traduction de l’Eco11omique, qui se trouve dans la deuxième partie de l‘ouvrage (p. 240 à p. 306), est due à ]acobus Lodoicus Strebœus, du diocèse de Reims. Les chapitres de cette traduction latine correspondent exactement à ceux de la traduction de La Boétie. Ces divisions, qui manquent dans l’édition grecque des œuvres de Xénophon, également publiée par Isingrinius (Bâle, pet. in·8°, 1545-1550, suivant Hoffmann), se retrouvent dans l’édition des versions latines de Xénophon donnée à Bâle en 1555, in-folio, par Brylingerus, dans laquelle tigure la traduction de Strebœus. Reproduite plus tard par Henri Estienne parmi les traductions latines rassemblées à la suite de son Xénophon (1561, in—f°, p. 349-371), la traduction de Streboeus x1`y est pas divisée en chapitres. C’est donc sur l'édition de 155 1 ou sur celle de 1555 que les divisions de la version de La Boétie ont été calquées. Montaigne possédait un exemplaire de l‘édition de 155 1, qui, revêtu de sa signature, figure actuellement dans la collection Payen, à la Bibliothèque Nationale, sous le n° 508.