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ſont pas moins incommodes que les miens, vous étes plus belle toute nuë qu’avec tous vos habits. Elle les quitta et il ne lui reſtoit plus que ſa chemiſe, qu’il tira luimême. Lorenette baiſſa les veux, quand elle ſe vit toute nuë. Cependant Rolinon paroiſſoit le plus impatient du monde, il tournoit Lorenette d’un côte et d’autre ſans rien faire : ah ! ma petite fille lui dit-il après, mettez-vous dans la poſture que je veux : auſſitot elle écarta les cuiſſes et Rolinon les mettant ſur ſes épaules, l’enconna avec vigueur, je régardai ſans étre vuë, Toinette, après cela il la fit mettre ſur le lit dans une autre poſture plus commode, il tira ſon membre viril, quand j’y penſe, j’en ſuis effrayée, je le meſurai de loin, Toinette, il étoit treize pouces de long, la groſſeur étoit proportionnée et à peine pouvoit-elle l’empoigner, quoiqu’il fût encore mol, je tremble encore, vous pouvez l’imaginer, Toinette, à la vuë d’une telle machine, j’apprehendois que Rolinon ne mettoit Lorenette en piéces. Ne craignez point, lui dit-il, avant que vous n’en ayez ſait l’épreuve, en diſant cela, il ſe jetta ſur Lorenette, elle écarta les cuiſſes et prit ſa lance avec une intrépidité jamais vuë, Rolinon preſſe, ſecouë et decharge enfin avec abondance la liqueur naturelle, Lorenette déchargea presqu’auſſitôt avec un chatouillement qu’il lui plût, l’affaire étant faite, elle fit ſortir ſa partie naturelle d’un coup de derrière de ſes écréviſſes, après cela elle baiſa ſon amant et ils ſe ſéparèrent ainſi. Maintenant, Toinette, Toinette, j’irai acheter une nouvelle pièce, intitulée ; La Brunette ; je le lirai pour Vous en dire ce que j’en penſe. On peut tout lire, ſeulement faut il étre froid aux vices et avide aux vertus, à cette heure je, je