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feminin. Encore, Ninon, une autre avanture d’une fille, que ſon Amant baiſa d’une autre manière ; elle s’apelle Petiteſſe, et l’Amant ſe nomme Railloneau. Il fit quitter la chemiſe de Medemoiſelle Petiteſſe, il contempla toutes ſes beautés, il lui dit : Votre corps eſt cent fois plus beau que celui de Junon, je ne puis voir ces belles feſſes ſans les admirer, excuſez que je les baiſe et que je les manie, ah, qu’elles ſont fermes et blanches, on diroit de deux montagnes couvertes de neige et ſeparées d’une même valée, peu s’en faut que je ne prefère ce beau cû, par deſſus pluſieurs autres parties du corps, ces attouchemens me plaiſent et m’excitent, je brande deja ; je vous enconnerai par derrière ; baiſſez un peu la tête et tenez vous ferme. Petiteſſe fit la poſture et Railloneau fit entrer rudement la quille, ſon membre fut brulant, c’eſt pourquoi la fille éjacula. Railloneau la ſerra avec les deux mains ſous les hanches et approcha des feſſes de ſon ventre le plus qu’il pouvoit, il pouſſa ferme et tira jusqu’à ce qu’il dechargeoit. La Petiteſſe lui dit alors, un peu de trève, Monſieur Railloneau, je ſuis affoiblie, laſſe et épuiſée, un moment de répos ; vous aimez à paſſer les nuits entières à rire et à faire le jeu vénérien, non, ne le faites pas vous ruinez corps et ſanté, rien de trop ; mais raiſonnons d’au-