aux xiie et xiiie siècles ; plus tard, la même place prit le nom de forum averti le marché à l’avoir, au bétail, aux bêtes vives. L’abbaye de Saint-Georges percevait un cens sur les marchands qui y vendaient. La rue des Porches et celle de Tregetin (Tristin) confinaient à cette place du marché. (V. les anciens plans de Rennes avant l’incendie de 1720.)
Chart. S. G., xlvii, l.
Fossata dicta a Gauier (les fossés à Gahier), douves ou fossés extérieurs creusés au xiiie siècle par le duc Pierre de Dreux, pour servir de défense à la ville de Rennes ; ils enveloppaient toute la partie orientale et méridionale de la ville, en lui formant une ligne ou enceinte de circonvallation. La Réformation du Domaine, de 1433, en fait fréquente mention : ils partaient de la rivière d’Ille, près de Saint-Martin, passaient à la Barre Saint-Just, coupaient la rue Hux, enveloppaient Saint-Georges, et passant au-dessous du coteau de Beaumont, allaient rejoindre la Vilaine par derrière Chicoigné et le Puymauger, à l’entrée du faubourg de la Madelaine, près du gué Torcoul (en face du Mail actuel).
Ces fossés, encore apparents à la fin du xve siècle, devinrent inutiles et furent comblés après la construction de la troisième enceinte de Rennes.
App., xli.
Fou (Capella du), Sancta Maria de Fago, prieuré et chapelle dans la forêt de Rennes, au xiie siècle, fondés par les seigneurs d’Acigné.
Notre-Dame-du-Feu, ferme et prieuré du Feu (xve siècle).
Faou, fou, mot breton ; en français, « hêtre. »
Auj. village et ferme dans la commune de Liffré, canton de même nom, sur la rivière de Chevré, près du bois de la Mancellière (Ille-et-Vilaine).
Chart. S. G., viii, xlviii, lxvi. — Aveu au Roi rendu par Magdelainedc la Fayette (1665).
Gevreseium (plebs, parrochia et feodum).
(ievezé, ancienne paroisse du diocèse de Rennes, était un bénéfice monoculaire à la présentation d’un chanoine du Chapitre de Saint-