messire Pierre de Laval, évêque de Rennes, qui, sacré en 1300, décéda en 1357, pendant le siège de Rennes par le duc de Lancastre.
Le Catalogue manuscrit des abbesses ajoute : « Nous n’avons autre mémoire de ceste abbesse et ignorons le temps auquel précisément elle a vescu ou est morte. »
On croit qu’elle précéda immédiatement Marquize de Rieux, par conséquent, elle serait morte en 1364.
Armes : « d’or à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’argent, cantonnée de seize alérions d’azur. »
MARQUIZE de Rieux, élue en 1364, fut bénite par messire Raoul de Tréal, évêque de Rennes ; « elle résigna à la suivante, dit le Catalogue manuscrit des abbesses, l’an 1377, et survesquit jusques en l’an 1405, qu’elle décéda le 23e jour d’avril. »
Les titres de Saint-Georges fournissent pourtant un acte de vente sous le domaine abbatial, daté du second dimanche après Pâques, l’an 1378, où Marquize de Rieux est encore qualifiée du titre « d’humble abbasse don moustier de Sainct George près Rennes. » Son père était, je crois, Jean II, sire de Rieux, mort en 1357. Il avait été marié deux fois : 1o avec Isabeau de Clisson ; 2o avec Jeanne, dame de Syon.
Armes : « d’azur à neuf bezants d’or. »
JULIENNE du Guesclin, fille de Robert du Guesclin et de Jeanne de Malemains ; sœur du grand connétable Bertrand du Guesclin. C’est dans l’abbaye de Saint-Sulpice, près de la forêt de Rennes, qu’elle se consacra d’abord à la vie