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XIII.

AGNÈS d’Erbrée succéda à Alix de Champagne, en 1250. Elle conclut en 1203 une transaction avec Olivier de Tinténiac, chevalier, sur leurs droits de justice commune dans la juridiction et seigneurie de Tinténiac. Par ce concordat, il est arrêté qu’en cas de prise de voleurs, l’abhesse et le seigneur de Tinténiac fourniront chacun des archers pour les saisir, que les poursuites judiciaires se feront concurremment, mais que ce sera le seigneur de Tinténiac qui fera pendre les condamnés.

Agnès reçut des dons de deux seigneurs de sa famille : Péan d’Erbrée, chevalier, dont la fille, Mahaud, se fit religieuse en 1253, sous la direction de sa tante ; et Hervé d’Erbrée, chevalier, qui donna en 1260 une rente de 20 sous à sa sœur Guiote, religieuse aussi à Saint-Georges, et plus tard abbesse, comme nous allons le voir.

Rolland de Dinan, sire de Montafilant, conclut avec Agnès d’Erbrée, en 1263, une transaction et accord touchant les prévostés de Saint-Georges de Plougaznou et de Trefmilon, sur lesquelles il avait élevé quelques prétentions mal justifiées.

Le décès d’Agnès d’Erbrée est de la date du 20 novembre 1270.

Armes : « d’argent à trois molettes de sable, 2 et 1. »

XIV.

AMICE de Quédillac. — D. Morice l’appelle « Jamette. » Elle prit l’administration de l’abbaye à la fin de 1270. Rolland, fils de Guy, sénéchal féodé du prieuré de Gréhaigne, s’accorda en 1272 avec Amice. Quelque temps