Page:La Bhagavadgita, trad. de Senart, 1922.djvu/174

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ARJUNA dit :

73. C’en est fait de mon erreur ; grâce à toi, ô Ačyuta, j’ai retrouvé l’esprit, me voici ferme, affranchi du doute ; j’exécuterai ton ordre.


SAÑJAYA dit :

74. Tel j’ai entendu ce dialogue de Vâsudeva et de l’illustre fils de Pṛithâ, dialogue merveilleux qui fait frissonner d’admiration.

75. Grâce à Vyâsa, j’ai recueilli ce mystère suprême, le yoga, de la bouche de Kṛishṇa, le maître du yoga enseignant directement en personne.

76. Ô roi, chaque fois que je pense à ce pur, à ce merveilleux dialogue de Keçava et d’Arjuna, j’éprouve une joie toujours nouvelle.

77. Et chaque fois que je repense à cette vision merveilleuse de Hari, une stupeur m’étreint et j’éprouve une joie toujours nouvelle.

78. Où est Kṛishṇa, le dieu du yoga, où l’archer fils de Pṛithâ, là sont fixées à, toujours la fortune, la victoire, la prospérité. Telle est ma foi.