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trésor sur lequel il fondoit toutes ses espérances, n’abandonnoit que le moins qu’il lui étoit possible celle qui le possédoit. Le cavalier qui s’apperçut qu’il lui tenoit toujours une fidelle, mais incommode compagnie, eut assez de peine à trouver le tems d’entretenir Angélique en particulier. Ils avoient déjà fait trois ou quatre jours de résidence à Chambéry, quand allant entendre de compagnie un célèbre prédicateur, ils se divisèrent dans la foule, de sorte que le cavalier pût cependant prendre place auprès d’Angélique. Ce fut au milieu de cette confusion qu’ils mirent ordre à leurs affaires, et