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soit appeler le chevalier de Bragincour,
nom que le prince ne
doutoit point qu’il ne fût supposé,
et j’y consentirai de tout mon
cœur, pourvu que votre Altesse
ait la bonté de placer ma sœur en
lieu que je puisse avoir la satisfaction
de la voir tous les jours, et à
condition qu’on ne nous forcera
point de décliner notre véritable
nom. Sur quoi le prince leur
ayant donné sa parole, il admit le
chevalier au nombre de ses pages,
et destina la sœur prétendue de
celui-ci, laquelle portoit le nom
de Lilie, au service d’une princesse
de ses tantes, jusqu’à ce que l’alliance
qu’il projettoit, étant faite,