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jolie maniere, que je le couvris de mon corps, & que je m’agitai comme ſi j’avois eu l’expérience de la choſe. Mon amant qui faiſoit mon rôle & moi le ſien, ſoutenoit mes tetons dans ſes mains ; quoique très-fermes, dans cette poſition ils peuvent perdre de leur forme ; il me rendoit les coups que je lui portois avec une vîteſſe égale à la mienne, ce nouveau genre de combat me fit évanouir huit fois de ſuite ; ne pouvant plus y tenir, je tombois ſans mouvement ſur ſon ſein ; il quittoit alors ma gorge, & paſſant ſa main ſur mes feſſes, il me ſerroit tendrement, en m’accablant de careſſes : ou je ne m’y connois pas, ou c’eſt bien ainſi que deux corps n’en font qu’un.

Je trouvai cette leçon expérimentale