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mon abandon forcé ; on pelote, en attendant partie. — Quoi ! vous me faites l’injuſtice, belle Adeline, de penſer que… (en regardant Roſette qui baiſſoit les yeux.) Mais j’ai la preuve… — Qui ne prouve rien… Au reſte, je ſuis bonne princeſſe, & je n’ai pas le temps de vous gronder. Je viens vous donner une heure, voilà une bien longue pénitence, n’eſt-ce pas ; alors ceſſant de faire l’enfant, il détache avec adreſſe un fichu importun, & me prie de ſi bonne grâce de faire diſparoître mes jupes que dans l’inſtant Roſette fit de moi la religieuſe en chemiſe[ws 1]. Ah ! chere Adeline, s’écria-t-il, dans le tranſport de la volupté, que ne puis-je m’attacher à vous ! le jour que vous

  1. Note de Wikisource : Voir Vénus dans le cloître ou la Religieuse en chemise, Abbé du Prat, 1683, éd. de 1920 (présente sur Wikisource).
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