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gorge, & l’autre ſous mes feſſes qu’il careſſoit. Je trouvai la poſition délicieuſe ; la fermeté du point d’appui, l’élaſticité que j’en empruntois, la force impulſive que mon amant employoit, n’ayant pas la reſpiration gênée, ainſi que l’a ſouvent l’homme couché ſur un lit, lorſque la femme amoureuſe le ſerre trop étroitement dans ſes bras, tout concourut à doubler les ſenſations que j’avois éprouvées au premier coup, & me firent perdre l’uſage de la parole. Mon amant & moi finîmes enſemble ; nous fûmes inondés par nos mutuelles libations, qui diſparurent bientôt par les ſoins de l’officieuſe Roſette.

Luberſac avoit beſoin de reſtaurans ; je le laiſſai avec Roſette qui