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Luberſac animé par un ſourire expreſſif, ſe précipita à mes genoux, & dévorant des yeux l’autel où il alloit s’immoler, il y imprima mille baiſers qui me cauſerent un ébranlement dans tout le genre nerveux qui l’auroit inquiété, ſi ſa langue adroitement alongée n’eût chatouillé mon clitoris & porté l’ivreſſe de mon âme au dernier période. Jugeant alors que j’étois aſſez émue pour me donner les plaiſirs les plus vifs, il ſe leva rapidement, & me le mit avec toute l’ardeur d’une premiere jouiſſance ; mes pieds appuyés contre le mur qui formoit la ruelle, me prêtoient une force ſupérieure. Plus il me ſerroit de près, plus je le lui rendois ; l’action & la réaction parfaitement égales produiſoient une

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