Page:La Belle libertine, 1793.djvu/71

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 51 )


chambre, où je paſſai avec lui tout le tems que je pus voler au pauvre Belval, qui fut traité comme après l’aventure du paravent, c’eſt-à-dire, qu’afin de détourner ſes ſoupçons ſur mes abſences, je le comblai de feintes careſſes, & le plongeai dans une mer de volupté, ce qui me coûtoit d’autant moins, que lorſqu’il me le mettoit, ou je ſortois des bras de Luberſac, ou j’allois y retourner ; dans ces deux cas l’imagination y étoit allumée, & mon lord pot-au-feu, qui croyoit devoir répondre à mes prévenances ; me procuroit des plaiſirs qui, s’ils n’étoient pas très-vifs, pouvoient au moins faire nombre.

Dès que je fus informée que mon jeune Céſar étoit entré, je ne le

F 2