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j’étois donc veuve le matin & même
preſque toute l’après-midi ; on gémira
ſûrement pour moi de cette
cruelle privation.
Je nageois ainſi dans une mer de volupté, lorſqu’un événement ſiniſtre m’enleva à mes amans ; un exprès vint m’annoncer que ma bonne maman venoit d’avoir une attaque d’apopléxie, & que ſi je voulois recevoir ſes derniers adieux, je n’avois pas un moment à perdre.
La nature ne perd jamais ſes droits ſur les cœurs même les plus corrompus ; j’adorois ma bonne maman, je ne perdis pas un inſtant pour voler auprès d’elle ; j’arrivai aſſez à tems pour recevoir ſa bénédiction & ſon dernier ſoupir.
Mon intention étant d’amuſer mon