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Malgré mes excès amoureux, il n’y
a pas long-temps que je ſuis maîtreſſe
de moi, & que je demande quartier
par le mot, aſſez. Dans mes premières
années de ſervice, il m’eût été
impoſſible de le prononcer.
Pendant un été toutes nos nuits furent conſacrées à ce joli jeu, mais plus je recevois, plus je voulois théſauriſer.
Il falloit battre la retraite aux premiers traits de l’aurore ; mon amant & celui de Zélie, qui étoient freres, ſe retiroient conduits par une ſoubrette intelligente, qui les introduiſoit avec le même myſtere. On ſe doute bien que j’avois le cadet ; vingt ans, vingt degrés de force étoient ſon partage ; s’il étoit invincible, je reſtois invaincue ; après nos ébats ſi répétés, nous nous jettions, ma
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