Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 17 )
qui mit le comble à mon délire, nos
âmes confondues s’anéantirent pour
renaître. Ce ſoir nous eûmes le tems
de redoubler ; mon f...eur le déſiroit,
J’en mourois d’envie ; nos ſarmens
élaſtiques devinrent le trône de la volupté.
Sans s’arrêter aux careſſes délicates,
ſans rendre à mes jolis tetons
les hommages qu’ils méritoient, ſans
employer ces délicieux préliminaires
que j’ai connus depuis, mon amant
me coucha une ſeconde fois ; paſſant
les bras ſous mes reins, j’élevois mes
jambes ſur ſes hanches, & il me procura
une ſoif qui ne put s’appaiſer que
par des libations abondantes.
Les femmes, avares de leurs plaiſirs, veulent que leurs amans ménagent leurs forces, & ne dé....gent qu’après avoir limé long-tems ; je n’ai jamais
B 3