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TROISIEME PARTIE.

Je ſuis grugée par des comédiens, &
réduite à faire le commerce en détail.


En arrivant chez Théodore, je ne lui avois pas dit, non plus qu’à ſon mari, que j’étois brouillée avec M. Belval, auſſi m’avoient-ils reçue à bras ouverts : mais lorſqu’ils virent Roſette arriver chez eux avec mes malles, leurs mines commencérent à s’allonger, & Dumarſan m’adreſſant la parole avec un ſourire faux : — Que veut dire cela, ma charmante, me dit-il, eſt-ce qu’il y auroit de la querelle dans le petit ménage ? on peut ſe bouder, mais il ne faut jamais ſe quitter ; fi donc ! M. Belval eſt un homme eſſentiel, un